ultime extrême sens
petit grain
peau fine
braise dans le cœur
unique doux pur
petit grain
papier de bible
palpitations
mine souple
petit grain
source vraie
passion unique
année tempête
petit grain
paisible
tonnerre gronde
Judith
analyse du moment présent
vendredi 24 mars 2017
vendredi 14 octobre 2016
Plus haut qu'ailleurs
Pourquoi se dire des jolies choses si rien ne les fait arriver?
L'avidité de sentiments bienheureux est traître.
Ne vois-tu pas que tout ceci n'est qu'illusion stérile?
Pas plus de beau que de laid , de bien que de mal.
Catastrophe planétaire de croire à une quelconque amnistie.
La guerre est tellement valable tant qu'elle laisse miroiter un ailleurs de paix.
Fuite de bonheur, temps passé à attendre
Quel prix à payer pour voir apparaître l'aurore radieux des matins blancs?
Se faire payer ou donner le change
Radar stérile qui cherche ce qui ne peut être trouvé.
Collectionnons les tous ces instants moites
Ils ne sont jamais qu'une extension de nos savoirs
Ils trouent la charge grise en fusillant les nuages
Perspicaces pensées claires remuant le maelstrom.
Blague à part ne perdons pas pied dans la cohue
Les chiens enragés guettent la chaire en attente
L'odeur alléchante sature les flairs affamés
De l'attente lente se défont les espoirs lents.
Constance
L'avidité de sentiments bienheureux est traître.
Ne vois-tu pas que tout ceci n'est qu'illusion stérile?
Pas plus de beau que de laid , de bien que de mal.
Catastrophe planétaire de croire à une quelconque amnistie.
La guerre est tellement valable tant qu'elle laisse miroiter un ailleurs de paix.
Fuite de bonheur, temps passé à attendre
Quel prix à payer pour voir apparaître l'aurore radieux des matins blancs?
Se faire payer ou donner le change
Radar stérile qui cherche ce qui ne peut être trouvé.
Collectionnons les tous ces instants moites
Ils ne sont jamais qu'une extension de nos savoirs
Ils trouent la charge grise en fusillant les nuages
Perspicaces pensées claires remuant le maelstrom.
Blague à part ne perdons pas pied dans la cohue
Les chiens enragés guettent la chaire en attente
L'odeur alléchante sature les flairs affamés
De l'attente lente se défont les espoirs lents.
Constance
vendredi 3 octobre 2014
APHASIE
Un médecin reçoit un patient, il lui
pose les questions habituelles concernent la santé, les habitudes,
pourquoi il vient le voir.
Le patient ne répond pas. On ne voit
pas le patient.
Il est est rocher.
Le médecin ne change pas de ton ni
d’attitude, il enchaine les questions, lui propose de l’ausculter.
Quand il l’ausculte il ne remarque
rien qui n'aille pas, il écoute son cœur, prend sa tension, regarde
avec une lampe dans les différentes cavités. Lui demande de
tousser.
Le rocher ne bouge pas. Le médecin lui
prescrit des examens complémentaires, des prises de sang pour
vérifier en profondeur.
Quand la consultation est terminée le
rocher est devant la porte du médecin, et il commence à rouler.
D'abord doucement et puis de plus en plus vite. Il fonce dans une
pente, puis grimpe une colline, enfin il ralentit et s’arrête prés
d'un cours d'eau. On le voit se pencher dans l'eau pour se regarder.
Il n'a pas de reflet et en se penchant on l'entend penser à voix
haute. «qu'elle est belle cette rivière, j'ai envie de me
baigner ». Alors il entre dans l'eau et commence à se noyer,
on entend des halètements, des bruits d’éclaboussure. Puis trou
noir, plongé en profondeur, images psychédéliques.
Retour à des souvenirs ancestraux,
images de roches, lave en fusion, puis ouragans, tsunamis,
catastrophes... puis océan calme, arbres verts... et sable, bord de
mer ou de rivière.
Puis sur cette scène calme vient un
son, puis un texte, comme un mantra, chanté-parlé.
Roger
On c'est nous
Bord de l'eau, une rivière coule paisiblement, deci delà des remous et quelques turbulences.
Un cygne bientôt accompagné de sa compagne remontent le courant.
L'air et frais et agréable, soir d'été sur une campagne saturée de l' humide.
La roche grise, les plaques d'ardoises. Un château qui se dresse sur la rive.
Un petit pont de pierre, des berges aménagées pour le plaisir des promenades au bord de l'eau.
Les gravillons bien blancs, une robe de princesse, blanche elle aussi légère presque transparente, parsemée de petit points rose vif.
La main tendue de papé qui me demande de lui faire une révérence.
Je m’exécute avec délice. Me voilà dans le conte de fées dont j'ai tant rêvé.
J'apprend comment glisser mon bras dans celui du prince charmant.
Il me guide, est prévenant.
Me fait connaître le plaisir d'être considérée avec amour, avec chaleur.
Je t'aime.
L'air est vert. Bientôt nous cherchons avec Antoine quels serpents ou autre araignée il est possible de trouver ici.
Sylvaine Sylvestre
Un cygne bientôt accompagné de sa compagne remontent le courant.
L'air et frais et agréable, soir d'été sur une campagne saturée de l' humide.
La roche grise, les plaques d'ardoises. Un château qui se dresse sur la rive.
Un petit pont de pierre, des berges aménagées pour le plaisir des promenades au bord de l'eau.
Les gravillons bien blancs, une robe de princesse, blanche elle aussi légère presque transparente, parsemée de petit points rose vif.
La main tendue de papé qui me demande de lui faire une révérence.
Je m’exécute avec délice. Me voilà dans le conte de fées dont j'ai tant rêvé.
J'apprend comment glisser mon bras dans celui du prince charmant.
Il me guide, est prévenant.
Me fait connaître le plaisir d'être considérée avec amour, avec chaleur.
Je t'aime.
L'air est vert. Bientôt nous cherchons avec Antoine quels serpents ou autre araignée il est possible de trouver ici.
Sylvaine Sylvestre
mardi 26 octobre 2010
G-rêver
grêver, rêver, grêve, rêve, rêve, rêve, rêve, grève, rêve.
Je démarre la grève de la grève des sentiments, pas de quartier à la compréhension, suis trop bonne poire... pourtant je ne crois pas qu'on m'aie abusé, juste peut être est ce moi qui abuse toute seule de moi même.
J'ai rêvé que je devenais moi, et vous savez quoi?
Ce n'était pas un rêve...c'était un souvenir, moi, je suis moi depuis toujours, mais je me suis rangée dans une case il y a bien longtemps j'ai entamé un grève à laquelle je n'ai jamais mis un terme.
En cette période morose de grève nationale, je reprend le service et la mienne je l'abandonne, j'ai eu ce que je voulais,je vous laisse... j'ai rendez vous avec moi!
Fantine
Je démarre la grève de la grève des sentiments, pas de quartier à la compréhension, suis trop bonne poire... pourtant je ne crois pas qu'on m'aie abusé, juste peut être est ce moi qui abuse toute seule de moi même.
J'ai rêvé que je devenais moi, et vous savez quoi?
Ce n'était pas un rêve...c'était un souvenir, moi, je suis moi depuis toujours, mais je me suis rangée dans une case il y a bien longtemps j'ai entamé un grève à laquelle je n'ai jamais mis un terme.
En cette période morose de grève nationale, je reprend le service et la mienne je l'abandonne, j'ai eu ce que je voulais,je vous laisse... j'ai rendez vous avec moi!
Fantine
jeudi 26 août 2010
La peau
Je ne suis jamais sans elle,
Et trouve que de près elle me suit.
Elle me colle je dirai même,
En fait sur moi elle vit.
N'allons pas lui dire de partir,
Sans,je ne pourrai vivre.
Pourtant,et bien, j'ai froid parfois...
Mais quoi qu'il en soit je l'aime bien.
Nul besoin de la ranger,
Sauf le soir, au creux des draps.
Parce que ma peau,je vous le dis,
Je l'aime bien, je l'ai d'jà dit.
Pour rien au monde je n'en changerai,
Même contre une neuve je l'échange pas.
Antonine
Et trouve que de près elle me suit.
Elle me colle je dirai même,
En fait sur moi elle vit.
N'allons pas lui dire de partir,
Sans,je ne pourrai vivre.
Pourtant,et bien, j'ai froid parfois...
Mais quoi qu'il en soit je l'aime bien.
Nul besoin de la ranger,
Sauf le soir, au creux des draps.
Parce que ma peau,je vous le dis,
Je l'aime bien, je l'ai d'jà dit.
Pour rien au monde je n'en changerai,
Même contre une neuve je l'échange pas.
Antonine
mardi 24 novembre 2009
Le lys
Je lui trouve un air snob et prétentieux, un parfum entêtant presque écoeurant.
Il est là grand, plein de majesté , la tête haute, avec tous ses boutons encore fermés qui pointent tels des glaives de guerriers.
Quand les fleurs s'ouvrent les étamines pleines de polen viennent salir les nappes blanches et les poignets de chemises. Ce que c'est agaçant!
La fleur des rois, je comprend pourquoi.
Non toi je ne t'aime pas, le lys!
Et pourtant puisqu'on t'a offert à moi je suis bien obligée de te regarder t'épanouir et là je remarque quelque chose, je ne t'aime pas car je te jalouse.
Cette assurance avec laquelle tu t'ouvre à ce qui t'entoure, cette droiture infaillible me met face à mes faiblesses, mon terrible manque d'estime de moi.
Merci le lys.
Lison
Il est là grand, plein de majesté , la tête haute, avec tous ses boutons encore fermés qui pointent tels des glaives de guerriers.
Quand les fleurs s'ouvrent les étamines pleines de polen viennent salir les nappes blanches et les poignets de chemises. Ce que c'est agaçant!
La fleur des rois, je comprend pourquoi.
Non toi je ne t'aime pas, le lys!
Et pourtant puisqu'on t'a offert à moi je suis bien obligée de te regarder t'épanouir et là je remarque quelque chose, je ne t'aime pas car je te jalouse.
Cette assurance avec laquelle tu t'ouvre à ce qui t'entoure, cette droiture infaillible me met face à mes faiblesses, mon terrible manque d'estime de moi.
Merci le lys.
Lison
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