samedi 26 septembre 2009

l'exta

Le dernier souvenir limpide de la soirée c’est la vision d’Aurélien me fourrant deux extas dans la bouche en me souhaitant bon voyage.
Une petite demi heure après je n’ai plus que des souvenirs sensoriels . Et comme la djette pousse à fond un remix improbable , je sens mes extrémités se mettre à picoter, ma langue se colle au palais, mes dents se serrent les unes aux autres,mes jambes se coupent et une bouffée incroyablement chaude et euphorique monte de mon cœur à mes joues, se propage dans les moindres recoins de mon anatomie. Mes yeux se révulsent de plaisir quand les basses du morceau résonnent dans ma cage thoracique, je vibre avec les enceintes.
J’aime les gens, je me frotte à eux, le contact de leur peau m’électrise, mes poils se hérissent , mon cuir chevelu est auto-massé par mes cheveux qui se dressent à mesure que la musique se fait de plus en plus rythmée. Même mon sexe n’en revient pas, il bande, il bande pas? Je sais plus. Les seuls mots dont je me souviennent encore sont “c’est en train de me péter à la gueule!” hurlés plus fort que la musique.
Paula en trans me caresse et se frotte comme une chatte, elle fourre sa langue rappeuse dans ma bouche, colle ses seins contre mon torse, son sexe contre ma jambe, le mien sous sa main. Son parfum épicé-sucré m’irrite les narines, je suffoque, j’ai besoin d’air mais je reste, je jouis de tout mon corps. Je l’aime, je lui dis, elle m’aime aussi. C’est flou.

Andréa

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